Recette typiquement belge
Au risque d'être vulgaire voire même grossier, le terme correct pour cette recette est bien " couilles de suisse " et non couques suisses.
Appelons un chat un chat.
Il y a quelques décennies, cette recette, à l'instar du pain perdu, constituait un repas de pauvre.
Savez-vous qu'il existe même en Belgique une confrèrie de la couille de suisse?
Les couilles de suisse ne constituent pas vraiment un dessert car trop bourratif mais plutôt un goûter.
Recette pour huit couilles de suisse
250 gr de farine T45 tamisée
1 oeuf de 55 gr
25 gr de beurre fondu tiède
20 gr de levure fraîche
1 grosse pincée de sel
Suffisamment de lait entier tiède pour former une pâte souple ( quelques centilitres suffisent ).
Délayer la levure dans un peu de lait tiède.
Verser la farine dans le bol d'un robot pétrisseur, ajouter la levure, le beurre fondu, l'oeuf et le sel.
Pétrir en incorporant progressivement le lait jusqu'à l'obtention d'une pâte lisse et souple.
Transférer le pâton dans un saladier légèrement fariné, couvrir avec un linge propre et laisser pousser jusqu'à ce que la pâte triple de volume. ( j'utilise mon four en option " levage" mais on peut le régler sur 30°C ( th 1 ).
Compter environ 1 heure.
Dégazer le pâton puis former des petites boules de la taille d'une balle de ping-pong.
Les déposer sur une plaque légèrement farinée, couvrir et laisser lever encore pendant environ 1 heure. Les petits pâtons doivent doubler de volume.
Porter à ébullition une grande quantité d'eu salée et y plonger les " couilles de suisses ".
Cuire environ 3 minutes de chaque côté puis les égoutter.
laisser fondre une belle quantité de beurre puis le porter à ébullition jusqu'à ce qu'il soit noisette.
Déposer 2 ou 3 " couilles de suisse " dans une assiette creuse, saupoudrer copieusement avec de la cassonade ( vergeoise pour les amis français ) puis napper avec le beurre très chaud pour faire fondre le sucre.
Un régal.